Les années 2010 / 2015 (et bientôt 2020 ?) sont marquées par de très nombreuses ventes aux enchères qui marquent la dispersion de patrimoines mobiliers et ancestraux conservés souvent depuis des siècles, au travers des révolutions et des guerres. L'indifférence, l'esprit de facilité, l'hermétisme face à la préservation des entités, sont en train de dynamiter en silence de superbes décors qui avaient résisté au pire, de génération en génération. Avec aisance et superbe, en arborant des chiffres de surenchères, la destruction des décors d'origine prolifère... et aboutira peut-être à la reconstitution virtuelle de certains ensembles, à grand renfort de clichés numérisés. Les conservateurs du virtuel n'auront plus à redouter le vandalisme si ce n'est celui des états d'esprit.